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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 00:35
Trop d’immigrés ?

Documentaire intéressant (27 minutes) qui reprend quelques idées reçues.

(Quelques images filmées d'un entretien OFPRA)

http://www.lcp.fr/emissions/cahiers-de-doleances/vod/163936-trop-d-immigres?source=bandeau

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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 08:06
film The land between

Migreurop soutient le film The Land Between (78 mins/2104) du réalisateur David Fedele.

Un documentaire sur la situation des migrants bloqués à la frontière nord du Maroc, en attente d'un passage vers l'enclave espagnole de Melilla. The Land Between se déroule dans les montagnes de Gourougou, dans le nord du Maroc, où des centaines de personnes vivent et se cachent.

Le site internet du film: www.thelandbetweenfilm.com

Vous y trouverez les informations concernant le film incluant les bandes annonces avec les sous titres en français, anglais et espagnol ainsi que les liens vers lesquels le film peut être acheté en DVD à des fins d'utilisation privée ou d'information (école, soirée débat militante, etc.). Si vous souhaitez entrer en contact avec le réalisateur (devenir partenaire, organiser des conférences/débats en sa présence, etc.) l'ensemble des informations sont sur le site internet du film.
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Le lien vers la bande annonce:

https://www.youtube.com/watch?v=ETJdEU8zgrw&list=UUEQUwdfBzeNanXUr63yiuhw&index=14

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 00:30
Le dérèglement climatique pousse toujours plus de migrants sur les routes

20 avril 2014 | Par Carine Fouteau - Mediapart.fr

Extraits

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Les hausses des températures modifient les déplacements de population à travers le monde. Au moment où les experts du Giec rendent public leur cinquième rapport, un livre consacré aux migrations internationales explique les effets du changement climatique sur l'urbanisation accélérée de la planète.

. Pour comprendre les enjeux liés à cette question multidimensionnelle, la publication de l’ouvrage compact de Christel Cournil, maître de conférences en droit public à l’université Paris-13 et membre de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), et Benoît Mayer, doctorant en droit à l’université nationale de Singapour et coordinateur d’un programme de recherche sur les migrations environnementales de l’université McGill à Montréal, Les Migrations environnementales, aux Presses de Sciences-Po, tombe à point nommé.

…/…

La situation est alarmante, puisque des dizaines de millions d'individus à travers la planète sont à la merci des mutations en cours, certaines causées par la main de l'homme, d'autres aux origines naturelles sans lien avec l'intervention humaine…/…

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Au-delà de la variété des configurations des migrations environnementales (individuelles ou collectives, temporaires ou permanentes, volontaires ou contraintes, proches ou lointaines), des traits saillants sont repérables. Les changements climatiques poussent le plus souvent les personnes à quitter leur région mais pas leur pays. …/… Pour autant, les plus pauvres des pauvres se trouvent fréquemment empêchés de migrer, comme piégés, en raison du manque de ressources financières indispensables pour envisager de partir de chez soi.

…/…

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«Une personne ne peut pas être persécutée par des facteurs environnementaux»

La décision d’émigrer est rarement le résultat du seul facteur climatique, notent les auteurs. Les raisons économiques, politiques, sociales, démographiques et/ou environnementales s’entremêlent et interagissent. Les éleveurs nomades de Mongolie en sont une illustration : ils migrent actuellement massivement vers Oulan-Bator en raison des pertes importantes de bétails qu’ils subissent sous l’effet combiné des sécheresses estivales (exacerbées par le réchauffement climatique) et des hivers glaciaux.

…/…

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Réfugiés climatiques, migrants ou déplacés environnementaux ? Comment désigner un processus multifactoriel aussi large et mouvant ? Les auteurs notent que le terme de « réfugié » est souvent mal vécu par les personnes elles-mêmes. En témoigne l’exemple de La Nouvelle-Orléans après Katrina. En évoquant le sort des 1,2 million de « réfugiés environnementaux » de la ville, une partie de la presse américaine s’est attiré les foudres des victimes qui ne se sont pas reconnues dans ce vocabulaire. …/… Le recours à ce mot est par ailleurs problématique juridiquement, dans la mesure où il n’entre pas dans la définition de la Convention de Genève des réfugiés politiques. « Il est difficile de considérer qu’une personne puisse être persécutée par des facteurs environnementaux : la notion de persécution semble renvoyer à un comportement intentionnel, destiné à porter préjudice. …/…

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…/…Les victimes se comptent par milliers. Mais où sont les responsables ? Les migrants environnementaux, comme les auteurs se résolvent à les appeler, bénéficient pour l’instant de peu de protection juridique. Les débats sur les solutions à apporter s’organisent selon deux axes : soit privilégier la solidarité internationale, en mettant l’accent sur les droits de l’homme, soit insister sur la responsabilité des États, et notamment de ceux du Nord, pour instaurer des taxes de type pollueur-payeur. Les propositions, depuis une dizaine d’années, se multiplient dans le cadre des rencontres internationales entre États, groupes de pressions et ONG.

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En raison de la focalisation à l’échelon mondial sur les questions de sécurité, l’adoption d’un traité international sur la protection de ces migrants semble aujourd'hui hors de portée, estiment les auteurs qui jugent les réponses politiques et institutionnelles apportées « fractionnées et insuffisantes ». Les projets ambitieux de conventions internationales, engagés à partir de la fin des années 2000, restent inaboutis. En revanche, des initiatives pragmatiques passant par un droit souple (soft law) suscitent de l’espoir, veulent croire les chercheurs, citant le processus intergouvernemental connu sous le nom de « Nansen », lancé en 2012, visant à trouver, entre États volontaires, un consensus sur la meilleure manière de répondre aux effets migratoires des « catastrophes naturelles lentes et soudaines ».

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Certains États agissent d’ores et déjà, comme la Finlande, la Norvège et la Suède, où il existe une protection subsidiaire pour les personnes incapables de retourner dans leur pays d’origine à la suite d’un désastre environnemental. L’absence de « déferlantes » de ces réfugiés n’encourage pour autant pas leurs voisins à les imiter. Au niveau continental, l'Union européenne semble étrangement en retrait sur un sujet recouvrant deux préoccupations prétendument majeures (droits de l'Homme et changement climatique) susceptibles de bouleverser les équilibres mondiaux dans les années à venir.

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source: http://www.mediapart.fr/journal/international/200414/le-dereglement-climatique-pousse-toujours-plus-de-migrants-sur-les-routes

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 00:51
Dans cinquante ans, les réfugiés européens fuiront vers l'Afrique

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publié ici http://www.7sur7.be/7s7/fr/1540/TV/article/detail/1782756/2014/01/28/Dans-cinquante-ans-les-refugies-europeens-fuiront-vers-l-Afrique.dhtml

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Une fiction kényane a choisi de prendre le contre-pied des flux migratoires contemporains en suivant le destin de réfugiés européens poussés à fuir leurs terres à cause de catastrophes naturelles. Son épisode pilote a été projeté lundi à l'Alliance française de Nairobi, a annoncé la chaîne américaine CNN.

En 2060 et des poussières, l'Europe a vu ses volcans se réveiller, d'épais nuages de cendres ont obscurci le ciel, plongeant le continent dans l'obscurité totale. Le soleil a disparu, l'air est pollué et irrespirable, l'Europe est en ruines, victime du chaos. Pour retrouver la lumière et survivre, il faut fuir, vers l'Afrique, dernière lueur d'espoir pour l'Humanité. Telle est la situation de départ d'"Usoni" (soit "avenir" ou "futur", en swahili), une production kényane créée par l'auteur et réalisateur français Marc Rigaudis, qui évoque l'histoire d'un couple de jeunes réfugiés, quittant l'île italienne de Lampedusa pour l'Afrique, en quête d'un avenir meilleur.

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Injustices inversées
"Cela met le monde en face du miroir, comme pour exposer les injustices en place depuis tant de siècles, tout est très symbolique", a commenté Marc Rigaudis, cité par CNN. "Je regardais ces gens qui traversent la mer depuis l'Afrique, qui prennent tant de risques et y laissent la vie", a-t-il expliqué. "S'ils ne se tuent pas, ils arrivent en Europe, lieu qui est supposé leur offrir un meilleur mode de vie. La plupart du temps, ce n'est pas la réalité et leur calvaire continue", a-t-il observé. "C'est si injuste, quand on pense que l'Europe tire une grande partie de ses richesses et de sa puissance de lieux comme l'Afrique, et maintenant, ces gens, qui vivent sur l'un des continents les plus riches du monde et qui ne devraient pas être pauvres, doivent partir à cause de la façon dont les choses sont faites", a regretté Marc Rigaudis. "Je trouvais que c'était si injuste, alors j'ai pensé que ce serait intéressant si tout d'un coup, c'était inversé", a-t-il dévoilé.

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Série et film
Le concept avait d'abord été envisagé pour un long métrage, mais quand Marc Rigaudis a été nommé l'an dernier à l'United States International University (USIU) de Nairobi, il a eu l'idée de donner le sujet à ses étudiants, qui l'ont adapté au format de série télé et en ont tourné l'épisode pilote. Rigaudis a toujours le projet d'en faire un film et des discussions sont en cours avec des chaînes de télévision pour développer une série complète, diffusée sur le petit écran.

voir la bande annonce

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 05:12

Janvier 2014 | Pie TSHIBANDA – Un fou noir au pays des blancs

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Nous avons le plaisir de vous informer du nouveau spectacle de et avec Pie TSHIBANDA, « Un fou noir au pays des blancs » dès janvier prochain.

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Au total 13 spectacles sur toute la Suisse Romande ! Ce n’est pas très loin !

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Calendrier des représentations:

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Porrentruy (JU) mercredi 15 janvier – 20 h – Collège Thurmann, Sous-Bellevue

Lausanne : jeudi 16 janvier – 20 h – Espace Culturel des Terreaux

Romont (FR) : vendredi 17 janvier – 20 h – Bicubic, Route d’Arruffens

Fontainemelon (NE) : samedi 18 janvier – 20 h – Salle de spectacle

Fribourg : dimanche 19 janvier – 17 h – Centre paroissial Ste-Thérèse

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Genève : mardi 21 janvier – 19 h - Temple de Plainpalais

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Ste-Croix (VD) : mercredi 22 janvier – 20 h - Cinéma Royal

Sion : vendredi 24 janvier – 20 h - Salle des Creusets

Vufflens-la-Ville (VD) : samedi 25 janvier – 20 h – Grande Salle

Les Bioux (VD) : dimanche 26 janvier – 17 h - Grande Salle

Versoix (GE) : lundi 27 janvier – 20 h - Temple protestant

Leysin (VD) : jeudi 30 janvier – 20 h - Cinéma Classic

Marly (FR) : lundi 3 février – 20 h – Aula du CO de Marly

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Pour une première découverte du de Pie TSHIBANDA et du spectacle :

http://www.tshibanda.be/

Pie TSHIBANDA – Un fou noir au pays des blancs
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 05:55
« La vie d’un réfugié se joue en 45 minutes »

L’avocat François Sureau relate l’histoire d’un juriste amené, dans les années 1980, à statuer sur le sort d’un réfugié basque.

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Ancien membre du Conseil d’État, François Sureau est devenu avocat à la cour d’appel de Paris. Aujourd’hui, il exerce cette profession au Conseil d’État et à la cour de Cassation.

.publié par Sud Ouest http://www.sudouest.fr/2013/10/11/la-vie-d-un-refugie-se-joue-en-45-minutes-1195855-4018.php

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Ce sont des voix quasi muettes, étouffées par les destins qui se jouent entre leurs mains. Juristes et magistrats s’expriment rarement sur le thème de l’asile. Pourtant, de son expérience à la commission des recours des réfugiés, l’avocat-romancier François Sureau en a tiré son texte le plus saisissant : « Le Chemin des morts », chez Gallimard. Dans les années 1980, un jeune juriste renvoie chez lui un ancien militant de la cause basque d’origine espagnole, pourchassé par des polices parallèles. Pour son plus grand malheur. L’auteur - qui rencontrera ses lecteurs du Pays basque demain (1) - décrit sans détour le fonctionnement de cette juridiction qui accorde ou retire, chaque jour, le statut de réfugié à des dizaines de demandeurs d’asile.

« Sud Ouest ». Pourquoi vous-êtes-vous intéressé à ce sujet ?

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François Sureau. C’est venu d’une expérience personnelle. Au début des années 1980, j’étais moi-même rapporteur à la commission des réfugiés. J’ai eu à traiter deux dossiers difficiles : l’un concernait les Iraniens du régime du Shah, l’autre les réfugiés basques auxquels Valéry Giscard d’Estaing avait retiré le statut (lire par ailleurs) après la chute de Franco.

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Pourquoi est-ce si rare d’aborder la question des réfugiés basques du point de vue de la justice ?

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D’ordinaire, les juges ne racontent pas comment ils abordent ce genre d’affaire. Par ailleurs, si l’on se place du point de vue « basque », l’affaire du statut de réfugié n’est qu’une partie de leur histoire. Alors même qu’ils bénéficiaient de ce statut, ils étaient très souvent pourchassés en France par des polices parallèles et quand ils rentraient en Espagne, ils étaient victimes d’attentats. Ce qui comptait, c’était la persécution en elle-même, plutôt que la décision prise par un juge de les exposer à cette persécution. La cause basque l’a tout simplement emportée sur l’analyse des mécanismes.

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Ce récit permet de percevoir les difficultés pour un juge de se forger sa propre opinion entre son ressenti et l’influence des médias…

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Et il y a aussi la part du droit. Le travail du juge consiste à l’appliquer. À l’époque de ces faits, le droit nous disait : « Une personne persécutée par un État, on lui donne, ou pas, le statut ». En l’occurrence, à la mort de Franco, l’Espagne était devenue démocratique et les Basques en question couraient des risques du fait de polices parallèles dont personne ne pouvait prouver qu’elles étaient contrôlées par l’État. Le droit nous obligeait à juger de cette manière. Mais aujourd’hui, si nous étions confrontés au même problème, nous ne le réglerions pas de cette façon.

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C’est-à-dire ?

Une personne qui prouverait qu’elle risquerait sa vie en rentrant chez elle, les tribunaux lui accorderaient le statut.

Déjà à l’époque, les tribunaux semblaient embouteillés ?

Pourtant, les réfugiés étaient beaucoup moins représentés par des avocats. En trente ans, nous sommes passés de 3 000 à 30 000 demandeurs d’asile par an. C’est en cela qu’il y a deux difficultés pour statuer : tout se joue sur le témoignage du réfugié, et par ailleurs, sa vie se joue en quarante-cinq minutes, ce qui est dramatique.

Trente ans après, cela vous interpelle que l’on utilise toujours le terme de « réfugié basque » alors que le statut n’existe plus depuis 1979 ?

Il ne faut pas se voiler la face. Nous avions des réfugiés de nationalité espagnole qui nous disaient : « Je ne veux pas rentrer chez moi car je suis un militant de la cause basque, et que les polices paramilitaires de l’État espagnol vont m’assassiner ». Dans le domaine de l’asile, c’est une réalité.

Comme pour les Kurdes. Le risque de persécution est apprécié du fait qu’ils soient Kurdes, pas Turcs ou Iraniens.

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 05:19

autre côté logoPlus de 4 millions de kilomètres carrés, presque un demi-milliard d’habitants, une trentaine de langues officielles et une grande peur : être au milieu de milliers de migrants qui cherchent une vie plus digne, un espoir, ou bien tout simplement à voyager. C’est l’Europe. Plus encore, c’est la Forteresse Europe.


De l’autre côté est un web documentaire qui a pour volonté d’enquêter sur la situation à Lampedusa suite aux révolutions arabes de 2011 (Episode 1), sur l’externalisation des politiques migratoires des pays Européens aux pays d’accueil ou de transit (Episode 2), sur la pensée d’Etat produite sur l’immigration (Episode 3) ; et enfin sur la perspective d’un monde sans frontière annoncée par l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme (Episode 4).


L’objectif de ce projet fût de produire un média basé sur des opinions et des analyses trop peu souvent médiatisées. Notre démarche s’inscrit dans une volonté de parler des migrations autrement qu’en mobilisant les peurs et le rejet de l’autre. 

 

Partenariat avec attac, La Cimade, FASTI, Les amoureux au ban public, Ligue des Droits de l’Homme, migreurop, ritimo

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 05:48

 

Superbe titre! Le milieu de nulle part.

Publication récente www.editions-creaphis.com  

Photographies : philippe bazin

TEXTE : christiane vollaire

 

milieu.pngCet ouvrage est issu d’un travail élaboré dans dix-huit centres d’hébergement ou de rétention de réfugiés essentiellement tchétchènes en Pologne.

Ce travail articule les exigences esthétiques et politiques de la photographie documentaire (la série Antichambres) aux exigences réflexives et relationnelles de la philosophie de terrain.

Cette double exigence affirme, loin des mensonges d’une prétendue « neutralité » et des naïvetés d’un apitoiement émotionnel, la force réflexive de l’analyse autant que la puissance vivifiante de la colère.


Nos interlocuteurs voulaient parler, et certains même se sont battus contre les barrières de la langue, parfois contre celles qu’opposaient certains responsables de centres ; parfois aussi contre celles du regard des autres, pour entrer en communication. Ils voulaient aussi montrer leurs espaces de

vie. […] Ce désir de visibilité, ce désir d’apparaître dans l’espace public, est l’objet, photographique autant que philosophique, de ce travail.

Christiane Vollaire

 

165 x 225 mm • 176 pages
46 photographies en couleurs
19 €      ISBN : 978-2-35428-066-6

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 05:35

 

1-bebes.png

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 06:20

Découvrez le présentation du programme 2012:

http://www.lacimade.org/uploads//NOUVEAU-PROGRAMME.pdf

mirgantscene.png

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