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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 07:56

ste Les Jeudis des sciences sociales à l’UJM, Département de sociologie
Université Jean Monnet, Faculté Sciences humaines et sociales
33, rue du onze novembre 42023 SAINT-ÉTIENNE cedex 2
Jeudi 9 decembre 2010, 18h-20h, salle E01


Constructions et transmissions des nouveaux savoirs
 

Nous sommes les témoins d‘un bouleversement sans précédent dans la construction et la transmission des savoirs, ainsi que de la mutation dans les formes, les fonctionnalités et les contenus de ceux-ci. Ils sont dus autant aux nouvelles conditions sociopolitiques qu’aux nouvelles technologies : migrations, transnationalité, nouvelles formes de travail, épuisement du salariat traditionnel , le travail cognitif qui inclut l’accès aux réseaux des individus et leur inter connectivité personnelle ; nouveaux rapports au travail, dématérialisation d’une partie de la production mais sa gestion désormais biopolitique, la marchandisation de l’université, l’interrogation des appareils et démarches cognitifs du fait de la « post-colonie », du « postsocialisme », de la fin de la guerre froide et de l’apparitions de nouvelles formes de subjectivation et de nouveaux sujets politiques.

Entrée libre. Tous sont cordialement invités.

Jérôme VALLUY
De l'évaluation scientiste et technocratique des revues à la stérilisation
des sciences humaines

Dans la plupart des régimes autoritaires, les sciences humaines ont été stérilisées au moins par imposition d'une pensée unique. La mondialisation des cadres cognitifs, ces vastes courants idéologiques transnationaux et transectoriels, variables en quelques années,  qui insensiblement nous entourent et nous conduisent, peuvent-ils produire le même effet dans les démocraties libérales ? Nous montrerons comment de nouvelles conditions du travail intellectuel se sont imposées dans les procédures actuelles d'évaluation des revues de sciences humaines et, en leur sein, des articles proposés à publication, mais aussi des chercheurs. Et nous tenterons, à travers la critique de ces pratiques, de réfléchir aux dispositifs souhaitables pour conserver aux sciences humaines une liberté de pensée et d'expression ainsi qu'une autonomie d'organisation et un pluralisme intellectuel, sans lesquelles disparaît leur utilité pour la société.

Jérôme Valluy est enseignant-chercheur à l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1, CRPS-CESSP), membre de l'Equipe Editoriale du réseau scientifique TERRA  http://www.reseau-terra.eu/ qui, depuis 2003, réfléchit aux conditions du travail intellectuel collectif dans le domaine sensible des migrations, de l'asile et des rapports culturels à l'altérité.

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 00:00

Le 9 décembre au Cinéma Voltaire à FERNEY VOLTAIRE, Haute-Savoie

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 00:00

ada

 

L' ADA Accueil Demandeurs d'Asile de Grenoble est en grandes difficultés devant le doublement du nombre d'arrivée et la diminution dans le même temps de moitié des financements.

 

En péril financier, l'association en appelle à la Préfecture et risque de devoir fermer, faute de ppouvoir assurer le service.

 

Primo arrivants domiciliés à l’ADA Grenoble

 

 

2009

2010

Taux de croissance

 

cumul janvier- octobre

 

 

358

 

710

 

+98 %

 

Rappel total de l’année :

2006 : 172

2007 : 258

2008 : 358

2009 : 456

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 07:26

mardi 16 novembre 2010 par Collectif CHRS en danger <chrsendanger (a) yahoo.fr>


Quid du droit à l’hébergement

Les travailleurs sociaux chargés de l’accueil, l’accompagnement, l’hébergement de ménages en grande difficulté s’inquiètent et s’indignent des conditions d’hébergement pour l’hiver 2010/2011 qui laissent de côté de nombreux ménages.

A ce jour, 15 novembre 2010, des personnes, certaines avec des enfants se retrouvent à la rue, sans aucune solution d’hébergement. Cette situation s’est accentuée ces derniers mois et une pression supplémentaire s’exerce sur le Centre d’Accueil Municipal aujourd’hui complètement saturé ; le manque de places le contraint à accueillir ces personnes dans des conditions de plus en plus inacceptables : dormir sur des matelas à même le sol dans les salles de réunion et les salles TV, sans accès aux douches.

campement GrenobleDe plus, le 115, n° d’appel d’urgence sociale, n’est pas en capacité de proposer des places d’hébergement à toutes les personnes qui téléphonent. Par choix politique, des hommes, des femmes, des enfants, des familles dorment donc dehors.

Il est inacceptable que le dispositif d’urgence hivernale ne soit pas ouvert en totalité à ce jour, comme le prévoit tous les ans la circulaire préfectorale.

Une fois de plus, on a l’impression que l’ouverture de ce dispositif n’est pas anticipée. A ce jour, la CHAUVE SOURIS à Fontaine gérée par le Secours Populaire et PERCE NEIGE à Grenoble, géré par l’AREPI ont ouvert quelques places pour des personnes isolées. C’est largement insuffisant !

Cette année non seulement la principale structure d’hébergement Edelweiss a ouvert tardivement mais l’État a décidé de la délocaliser au Sappey en Chartreuse, village de moyenne montagne à 12km de Grenoble , structure d’hébergement à 2 km de la route principale et du village. Même si la gratuité des transports a été réglée celle-ci ne résoudra pas toutes les difficultés liées à cet éloignement ! Comment les personnes accueillies vont-elles pouvoir organiser leurs démarches quotidiennes ? D’accès aux soins ? De démarches administratives ? De recherche d’emploi ? D’accès aux associations caritatives et services sociaux ? Les enfants vont-ils pouvoir être scolarisés sur cette commune ?

Quels moyens supplémentaires l’État et les collectivités territoriales vont-ils donner aux travailleurs sociaux pour exercer leurs missions ?

De plus, l’offre d’hébergement pour les demandeurs d’asile n’est pas financée à hauteur des besoins. A ce jour, seul le site de Pont de Claix, géré par l’ADATE est intégralement ouvert ; il est éloigné des transports en commun et n’accueille pas de familles. Le dispositif hivernal destiné à ce public et géré par la Relève, n’a pu ouvrir que 15% des places prévues, faute de financements.

Nous constatons le réel désengagement financier et l’absence de volonté de l’État de proposer des solutions adaptées. Nous sommes loin des promesses de campagne de Sarkozy qui nous promettait en 2007, une France sans domicile fixe en 2010.

Par son silence et son absence de réaction, le conseil Général de l’Isère en laissant des familles à la rue n’assume pas sa mission de protection de l’enfance.

Les collectifs de travailleurs sociaux "CHRS en danger" et Parti Pris ne supportent plus le mépris affiché du gouvernement vis à vis des personnes les plus précaires et exigent l’ouverture sans délai de places d’hébergement dans l’agglomération grenobloise, suffisantes en nombre et adaptées aux besoins des personnes.

Le collectif CHRS en Danger

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 08:54

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>> A suivre le reportage de F.Cuvier & C.Darneuville  - 12/13 Auvergne - 02/11/10 -   un clic ICI pour consulter cette édition.

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 08:43

Par France 3 Alpes 29 10 10

pour voir la vidéo, cliquer sur l'image

france3291010.png

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 08:12

Mardi, 28 Septembre 2010 20:25

En cet automne 2010, la situation financière de l’ADA est  particulièrement critique. Depuis le début de l’année, nous avons vu arriver presque le double de primo-arrivants par rapport à 2009. A ce jour, nous ne pouvons terminer l’année avec le budget qui est prévu. Nous avons déjà dû réduire les aides aux demandeurs d’asile (billets de train pour Paris, aide aux transports locaux pour ceux qui sont logés loin de Grenoble et donc de la Préfecture), baisser le paiement des traducteurs. Bien que certains de nos financeurs aient augmenté leur participation, nous ne pouvons faire face.

Pour soutenir l'ADA par votre adhésion et/ou un don

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Comme dans toute organisation, les dépenses de fonctionnement de l’ADA sont de 2 ordres : des frais fixes et des frais variables. Si les premiers correspondent au fonctionnement ordinaire de la structure (téléphone, assurance, salaire du permanent, etc.), les seconds dépendent par contre du nombre de demandeurs d’asile domiciliés à l’ADA ; ils se répartissent selon 3 principaux postes de dépenses : les traductions, les billets de train sur Paris (OFPRA et CNDA) et les aides aux transports locaux pour les hébergements en foyers d’urgence.

Les frais fixes et les frais variables sont, selon notre budget de début d’année, pratiquement identiques. Pour un budget total de 54 800 €, nous avions prévu :

  • 27 200 € de frais fixes, soit 2 270 € / mois
  • 27 600 € de frais variables, soit 2 300 € / mois

Ces dépenses devaient être couvertes à hauteur de 60 % par des subventions publiques (Etat, Région Rhône-Alpes, Conseil Général de l’Isère, Ville de Grenoble, Metro-SMTC) et 40 % par des aides privées venant des organisations militantes amies (Secours catholique, Cimade, Diaconat protestant, Amnesty international, Ligne des Droits de l’homme) et des particuliers (cotisations et dons).  

Aujourd’hui 2 phénomènes se combinent pour rendre la situation financière de l’ADA particulièrement critique :

1) Du côté des charges : si les charges fixes sont correctement maîtrisées et correspondent au budget établi en début d’année, les frais variables connaissent une hausse plus forte que prévue du fait de l’arrivée massive des demandeurs d’asile à Grenoble. Le budget a été construit avec une prévision de croissance du nombre de primo-arrivants comprise entre 15 et 20 % par rapport à l’année dernière, or nous en étions à la fin août à totaliser pratiquement le double de demandeurs d’asile que l’an passé à pareille époque (+ 91 %).

2) Du côté des ressources : si les aides privées ont été versées (organisations et particuliers), certaines des subventions publiques tardent à venir. Ainsi, nous n’avons pas de nouvelle à ce jour de la subvention de l’Etat (10 000 € demandés au printemps), via les services de la Préfecture (préalablement la DDASS).

En résumé, le total des charges atteindra environ 64 600 € pour l’année 2010 alors que le total de ressources quasi-assurées ce jour est de 45 650 €. Dit en d’autres termes, déduction faite des subventions reçues (ou promises), l’ADA doit encore trouver 19 000 €, subvention de l’Etat comprise.

Face à cette situation, l’ADA agit  dans 2 directions.

D’une part, elle tente de réduire ses charges en limitant les dépenses directes destinées aux demandeurs d’asile (moins de coûts de traduction en payant moins les traducteurs, non prise en charge du coût total du train pour Paris,  suppression des aides pour les transports locaux).

D’autre part, outre une relance auprès du Préfet, l’ADA dépose auprès du Conseil Général 38 et de la Ville de Grenoble des dossiers de demande de subventions complémentaires. Elle se tourne aussi vers de nouvelles communes.

Il est clair que si ces actions n’aboutissent pas, l’ADA devra cesser son activité avant la fin de l’année. C’est pourquoi nous nous tournons aujourd'hui vers vous.

Nous savons que vous ne pourrez pas tous répondre à notre appel, mais nous ne voulons négliger aucune des possibilités qui existent encore.

Nous vous remercions d’avance de ce que vous pourrez faire.

Jacqueline Leininger, Présidente, et Denise Boux, Secrétaire

Pour soutenir l'ADA par votre adhésion et/ou un don

Télécharger l'appel au format pdf

Télécharger l'argumentaire sur le détail de la situation financière de l'ADA

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 07:20

Ils sont entre 60 et 70, originaires de Serbie, de Macédoine ou du Kosovo. En ce samedi matin pluvieux, ils ont trouvé refuge dans le hall de la gare de Grenoble.

 

Arrivés, pour la plupart, cet été, ils ont vécu jusque là sous des tentes installées dans un square du quartier Jean-Macé.

DL280910.pngD’abord méfiants, quelques hommes ont finalement accepté de témoigner, hier, à quelques pas de l’entrée de la gare de Grenoble, pour expliquer, pendant que leurs femmes et leurs enfants attendaient, assis dans le hall, sous l’œil du service de sécurité :

"Nous sommes arrivés le 31 août, nous avons une seule “toilette” pour cent personnes, ma fille a attrapé une maladie. J’ai fait une demande d’asile et j’attends la réponse", ajoute-t-il. La plupart sont dans ce cas-là. Alors que l’un d’eux montre son pantalon mouillé, un autre prend la parole : "Jusqu’à quand nous allons rester comme ça ? Il faut trouver une solution".

 

 

source et suite de l'article

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2010/09/25/une-quinzaine-de-familles-de-demandeurs-d-asile-ont-passe-la-journee-dans-la-gare-de-grenoble

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 07:29

camp7780.jpgDepuis maintenant plus de 3 mois, une trentaine de familles, en provenance majoritairement de Serbie, du Kosovo, et de Macédoine, ont formé un campement de fortune au sein du quartier Jean-Macé, le long du Quai de la Graille. La plupart sont dans l'attente, souvent depuis plusieurs mois, d'une réponse de la part de la Préfecture quant à leur demande d'asile sur le territoire français.

 

lien vers la suite de l'article et une vidéo

http://www.grenews.com/video-un-camp-de-demandeurs-d-asile-au-quartier-jean-mace-@/article.jspz?article=21859

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 06:41

Publié le 4 juillet 2010 dans Le Progrès

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Deux des quatre familles font l'objet d'une décision d'obligation d'hébergement / Remy Perrin

 

Depuis vendredi soir, quatre familles ont été conduites sous le kiosque de la place Jean-Jaurès par des membres du collectif « Pour que personne ne dorme à la rue ». Il s'agit de vingt-cinq demandeurs d'asile originaires du Kosovo et la moitié sont des enfants.

Quelques matelas sont jetés sur le sol, ils sont garnis de couvertures offertes par des bénévoles, des tables de camping supportent un peu de vaisselle et quelques bouteilles d'eau.

Ce périmètre circulaire sert tout à la fois de maison et de salle de jeu pour les nombreux enfants. Ici, ils jouent aux cartes, assis à même le sol, là-bas, ils forment un cercle pour une chorégraphie qui consiste à se taper dans les mains au rythme d'une chansonnette.

Les conditions de vie sont plus que précaires. Mais surtout, elles seraient illégales pour au moins deux des quatre familles.

En effet, celles-ci ont fait l'objet d'une décision du tribunal administratif de Lyon qui enjoint au préfet de la Loire « d'indiquer (...) dans un délai de quarante-huit heures à compter de la notification de la présente ordonnance (NDLR : le 29 juin) un lieu d'hébergement susceptible de les accueillir ainsi que leurs quatre enfants sous astreinte de 100 euros par jour de retard ».

Bernard Le Menn, sous-préfet de Montbrison, était d'astreinte ce week-end. Il nous précisait hier : « Sous réserve que ces personnes soient en situation régulière, nous nous efforçons de trouver une solution de logement malgré les difficultés liées à la période de l'année ».

Yvette Granger

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