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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 07:28

Nous relayons une invitation du Secours Catholique de Haute-Savoie avec le coupon d'inscription :

 

Annecy, le 17 mai 2011

 

Madame, Monsieur,

Nous vous invitons à participer à une journée consacrée à la situation socio-économique et politique au Kosovo.

 

carte-ethnies-kosovo.gifEn effet, à travers nos différentes activités : accueil, accompagnement des demandeurs d’asile, cours de français, groupes conviviaux, accueil familial de vacances nos équipes bénévoles sont fréquemment en contact avec un public originaire de ce nouveau pays.

Dans le but de mieux comprendre la situation de ces personnes et de leur apporter un meilleur accompagnement, nous vous proposons une journée animée par Aliette Chauveau, chargée d’une mission de suivi des projets de développement au Kosovo soutenus par le Secours Catholique ; elle est en contact régulièrement avec la Caritas Kosovo.

Cette journée pouvant intéresser des personnes extérieures à notre réseau de bénévoles, nous l’ouvrons à nos partenaires associatifs et institutionnels de l’ensemble du département.

 

Le vendredi 17 juin de 9h30 à 16h à Cran-Gevrier (route de Rumilly)

Salle Geneviève (sous l’Eglise Ste Geneviève des Bressis)

1 rue du Prélevet 74960 Cran-Gevrier

 

La journée s’articulera autour du programme suivant :

- Accueil, présentation de la journée.

- Histoire du Kosovo et situation politique actuelle.

- La situation sociale et économique actuelle.

- La question des minorités.

- La demande d’asile : déclencheurs et impact du fait que le Kosovo soit reconnu pays sûr.

- Les défis pour le pays: l'Union Européenne, la paix, la reconnaissance par la communauté internationale...

- Présentation de Caritas Kosovo : structure, actions...

 

Nous vous remercions d’apporter votre pique nique pour le temps du repas.

Cordialement.

Bernard SATIN

Président Départemental

 

 

BULLETIN D’INSCRIPTION (à retourner avant le 10 juin au plus tard au secrétariat de la Délégation par courrier

ou par e-mail sc-annecy@secours-catholique.asso.fr )

 

JOURNEE CONSACREE A LA SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE ET POLITIQUE AU KOSOVO

Date : …………………………………. Equipe ou Nom de la structure

……………………………………………………………...

Nom :………………………………… Prénom :…………………………………_ :…………………………….

e-mail : …………………………………………………………………………………..

 

2 bis, rue Général-Ferrié – 74000 Annecy – Téléphone : 04 50 45 29 67 – Télécopie : 04 50 51 71 19

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 07:54

SAMEDI 4 JUIN à 15 H devant la Préfecture d’Annecy

Tous ensemble contre le racisme, la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers

A la suite du lancement de l’Appel contre le racisme, la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers en novembre 2010, plusieurs dizaines de collectifs locaux ont vu le jour en France. Après les « clandestins », traqués, raflés et expulsés par dizaines de milliers depuis 2007, et les Roms, le chef de l’Etat, le gouvernement et la majorité qui les soutient, poursuivent leur offensive contre les étrangers en s’en prenant désormais aux immigrés en situation régulière et aux demandeurs d’asile. Leur droit au travail, à la santé, à une vie familiale normale, à l’éducation, la protection contre les persécutions quelles qu’elles soient, sont toujours plus gravement remis en cause. Le projet de loi Besson en témoigne exemplairement. Dans cette situation, qui se caractérise par la pire des politiques jamais conduite contre les immigrés sous la Cinquième République, il est plus que jamais indispensable de se mobiliser dans l’unité : contre le racisme, les discriminations qui frappent plus particulièrement les habitant-e-s des quartiers populaires, la politique d’immigration de ce gouvernement et pour la régularisation des « sans-papiers »

Aujourd’hui, des dizaines de partis, d’organisations syndicales de salariés, d’enseignants, de magistrats, d’avocats, d’étudiants et de lycéens, plus d’une centaine d’associations nationales et locales, plus de 200 élus locaux, députés et parlementaires européens, soutiennent l’Appel du « Collectif d’Ailleurs nous sommes d’ici ».

Des organisations haut-savoyardes ont décidé de relayer cette campagne et appellent toutes celles et tous ceux qui s’opposent aux discours racistes, d’où qu’ils viennent, et aux orientations xénophobes du gouvernement à :

 

UN RASSEMBLEMENT SAMEDI 4 JUIN à 15 H devant la Préfecture d’Annecy pour se rendre en manifestation au cercle du silence qui débute à 16H30


Premiers signataires : ATD quart-monde, CGT cheminots Annecy, Chaîne humaine contre les haines, Collectif accueil et défense Roms 74, Ligue des droits de l’homme (LDH Annecy, LDH Annemasse), Pastorale des migrants, Réseau Education Sans Frontières (RESF 74), Annecy Résolument à gauche, NPA 74, PS 74

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 08:04

Depuis trois ans, le réseau SAMDARRA (réseau santé mentale pour les demandeurs d'asile et réfugiés de la région Rhône-Alpes), dépendant de l'hôpital du Vinatier de Lyon, s'efforce de mettre en lien les professionnels travaillant auprès des demandeurs d'asile et des réfugiés afin de leur offrir un espace d'échange et de faciliter la construction d'une réponse coordonnée entre les différents secteurs de santé mentale. 

 

Le réseau SAMDARRA a le plaisir de vous inviter à la nouvelle édition des séminaires cliniques itinérants, sur le thème de :

 logosamdarra

 

La clinique de l'exil

 

 

Ces rencontres ont pour but le partage et l'approfondissement des pratiques cliniques autour des questions de prise en charge du sujet migrant en souffrance. L'urgence des situations, l'isolement, l'arrivée dans une autre culture sont autant de problématiques particulières à l'exil. Comment « faire avec » la désillusion des premiers mois après l'arrivée ? Comment gérer les rejets de demandes d'asile ? Comment « panser » le traumatisme avec des sujets qui ne resteront peut-être pas ? Comment intégrer l'expérience de l'exil dans le fil de vie du sujet ? Tant de questions se posent. Aller à la rencontre des professionnels et ouvrir des espaces d'échange est l'une des missions du réseau. Voilà pourquoi nous vous convions à venir nous rejoindre.

 

Ces séances seront animées par :

 

- Théodore Onguene Ndongo  ( psychologue à Appartenances)

- Christophe Gras ( psychologue à Appartenances)

 

 

Elles s'adressent aux soignants (psychiatres, psychologues, médecins et infirmiers) et sont limitées à 15 personnes dans un souci de confort de travail. Vous serez sollicités pour amener du matériel clinique (études de cas, problèmes particuliers rencontrés dans votre profession …) car le but des séminaires est de partir de votre pratique afin de pouvoir réfléchir ensemble.

 

:       

reseau.samdarra@ch-le-vinatier.fr 

 Pour plus d'informations sur le réseau : www.reseausamdarra.fr

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 08:03

 

Colloque « Quand l’exil expose à la violence :

de la prise en charge à la reconnaissance »

14 avril de 14h à 19h, Palais du travail, Villeurbanne

 

A l’initiative de Médecins du Monde, ce colloque est lié à l’exposition « Exil=Exit ? » présentée sur le parvis de l’hôtel de ville de Villeurbanne du 7 au 14 avril 2011.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 08:49

Article publié par le Dauphiné Libéré le 31 mars 2011

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2011/03/30/les-manifestants-disperses-sous-les-gaz-lacrymogenes

 

Cela devait n’être qu’une pacifique manifestation de solidarité pour protester contre la fermeture de certains hébergements hivernaux en Isère. (voir notre article à ce sujet http://rekoss.over-blog.com/article-nuit-solidaire-a-grenoble-70388608.html)

Un collectif d’association, des organisations syndicales et politiques avaient organisé hier soir, mercredi, place de Verdun, un mouvement solidaire envers les 500 à 800 personnes qui se retrouveront sans logement dans les prochains jours....

Mais la manifestation a fini par déraper. Les policiers positionnés autour de la préfecture ont eu pour consigne d’évacuer et de disperser la foule en cas d’implantation de tentes. Ce qu’ont tenté de faire les militants. Vers 20h30, les 150 manifestants présents ont rapidement subi deux assauts des forces de l’ordre. Coups de matraques, grenades lacrymogènes...

les-policiers-ont-donne-l-assaut-lorsque-les-manifestants-o.jpg

Le DL/ Christophe AGOSTINIS

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 05:55

Fin mars : le Préfet de l’Isère ferme brutalement les hébergements hivernaux…sans relogement ! 500 à 1 000 personnes vont être très probablement à la rue !

 

Nuit solidaire

 Mercredi 30 mars 2011

Rendez-vous 18H30

Place de Verdun- Grenoble

 

Nous citoyen-ne-s isérois-es, nous organisations associatives, syndicales, politiques nous dénonçons avec force ce refus inouï du Préfet de l’Isère de proposer un toit aux centaines de personnes – dont des familles avec enfants- priées de quitter fin mars l’hébergement qui leur avait été attribué durant l’hiver. Un refus par ailleurs illégal : une bonne partie de ces personnes sont demandeurs d’asile, alors que l’État a obligation de par la loi de les loger ! On peut estimer entre 500 et 1 000 personnes qui vont être à la rue dans les prochains jours.

 

 Pour EXIGER UN TOIT POUR TOUS nous donnons rendez-vous à TOUS/TOUTES pour passer une NUIT SOLIDAIRE ce MERCREDI 30 MARS à partir de 18H30 : apporter tentes, matelas, couvertures, instruments de musique…et de quoi partager un pique-nique convivial vers 19H30/20H.   UN TOIT, C’EST UN DROIT !

 

A l’appel de : AC !contre le chômage- ADA (Accueil demandeurs d’asile)- ADES-  APARDAP- ATTAC Isère- Centre d’Information Inter-Peuples- CIMADE- Collectif de soutien aux réfugiés algériens- Europe-Ecologie/Verts Isère- GO Citoyenneté-  La Patate chaude- Les Alternatifs- NPA- Pastorale des Migrants-  PCF Isère- PCOF-  Rasl’Front Voiron- RESF 38- RUSF 38- Solidaires 38- Sud Education

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 05:07

SITUATION DES DEMANDEURS D'ASILE A GRENOBLE

Par patrice.giroud 

 

Comminication de l'Institut des Droits de l'Homme du Barreau de GRENOBLE (16 mars 2011) :

 

"La situation des demandeurs d'asile à GRENOBLE est depuis de nombreux mois particulièrement préoccupante.

Elle s'est ces derniers jours très gravement dégradée.

 

Les services de la Préfecture de l'Isère sont à l'heure actuelle dans l'incapacité de répondre à l'obligation légale leur étant imposée de fournir aux demandeurs d'asile munis d'un récépissé et aux membres de leur famille un hébergement d'urgence.

Quant aux décisions rendues par le Tribunal administratif de Grenoble condamnant le Préfet de l'Isère pour ce motif, elles ne sont tout simplement pas exécutées.

 

Devant les capacités d'accueil limitées des structures déjà existantes, plusieurs familles dorment actuellement dans les rues.Face à cette situation qui s'aggrave de jour en jour, le monde associatif est déjà très mobilisé.  

 

Une journée nationale d'action est prévue le 28 mars 2011.

 

Plusieurs de nos Confrères ont d'ores et déjà déposé des recours en référé devant le Tribunal administratif pour des demandeurs d'asile. D'autres référés sont également prêts, sur la base d'un constat d'Huissier effectué sur les conditions de vie des requérants. Nous souhaitons par l'intermédiaire de l'Institut des Droits de l'Homme faire en sorte que les Confrères Grenoblois puissent juridiquement s'investir.

 

L'idée est que le plus grand nombre d'avocat possible déposent des conclusions d'intervention volontaire au nom des associations recevables à cette fin, à l'occasion des recours introduits par les requérants eux-mêmes.

Ces recours seront déposés concomitamment en référé et donc examinés à occasion d'une audience unique du Tribunal administratif.

 

Par soucis d'efficacité, un modèle type de recours sera élaboré.

Je vous laisse m'indiquer au plus vite par retour de mail lesquels d'entre vous sont intéressés pour prendre part à cette action.

Nous réunirons les volontaires dans les tous prochains jours pour faire le point."


Patrice GIROUD p.giroud.avocat@orange.frGRENOBLE 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 05:42

"Accueillir et aider les personnes persécutées dans leur pays à obtenir le statut de réfugié et défendre le droit d'Asile".

Télécharger le rapport d'activités 2010

Ce fut l'année des engagements individuels et collectifs, autour de nombreux sujets: la hausse spectaculaire du nombre de primo arrivants dans le département, le désengagement des institutions et notamment de l'Etat, des conditions d'existence sérieusement dégradées pour les demandeurs d’Asile, l'explosion des dispositifs d'hébergement, des difficultés financières qui ont affecté l'ADA, mais aussi de nombreux acteurs de la vie sociale à Grenoble.

ada

 

 

 

 

 

 

 

Face à ces difficultés, l'ADA a assumé ses positions et a su, elle, remplir sa mission: accueillir, dans la dignité, les demandeurs d’Asile, et défendre le Droit d'Asile et les droits des personnes.

Cette mission est une mission de service public : la Convention de Genève et l'accueil des réfugiés engagent l'Etat et la République.

L'année 2009 s'était conclue sur une vive inquiétude concernant l'hébergement et l'accompagnement social des demandeurs d’Asile, alors que le nombre de demandeurs avait sensiblement cru dans le département.

Ces sujets ont en effet largement occupé l'actualité de l'accueil des demandeurs d’Asile en 2010. Alors que nous nous attendions à une hausse en moyenne de 25% du nombre de demandeurs d’Asile primo arrivants, notre association a vu le nombre de personnes domiciliées quasiment doubler au cours de l'année 2010. Dans un communiqué daté du 24/11/2010, la Préfecture reconnaissait une augmentation de 88% par rapport à la même période en 2009. Tout au long de cette année, les mécanismes d'hébergement et de prise en charge des demandeurs d’Asile et des réfugiés ont montré leur inaptitude à faire face aux besoins. Alors que des familles entières étaient contraintes de dormir à la rue ou dans des jardins publics, L'ADA a décidé, en mai 2010, de prendre à bras le corps le problème.

Alors que le nombre de  demandeurs d’Asile a spectaculairement cru en Isère, et que la sociologie de ces demandeurs d’Asile a changé (notamment du fait de l’arrivée de familles avec enfants), les moyens mis en place notamment par l'Etat ont diminué en proportion et en chiffres réels: moins d'employés dans les locaux de la Préfecture pour accueillir et enregistrer les demandes d'Asile, mise en place chaotique de la régionalisation – autre mesure d'économie déguisée – peu de nouvelles places de CADA – et certainement loin d'être en adéquation avec les demandes – et pressions politiques et financières sur l'hébergement d'urgence. Le personnel de la Préfecture chargé d'accueillir les demandeurs d’Asile a lui aussi été diminué, sans considération pour la charge de travail.

Enfin, la subvention allouée à l'ADA a été divisée de moitié, par rapport à celle de 2009, mettant en péril notre activité.

Même si toute l'année l'Etat et les associations ont dû faire face en permanence à des situations d'urgence, dans des conditions très difficiles, l'accueil des demandeurs d’Asile n'était à l'évidence pas une priorité de l'Etat en 2010.

Enfin, cet afflux a lourdement pesé sur les conditions d'accueil des demandeurs d’Asile au cours de permanences et dans l'accompagnement des démarches auprès de l'OFPRA et de la CNDA. Non seulement du fait de l'accroissement du nombre de primo arrivants, mais aussi parce que comparativement moins de personnes ont pu être prises en charge dans d'autres structures (CADA, Relève…) et parce que les procédures extraordinaires (Procédures Prioritaires et Dublin) ont été, du fait de la provenance des demandeurs d’Asile, significativement plus nombreuses.
Deux fois plus de domiciliations, cela a signifié, pour nous, deux fois plus de dossiers OFPRA à accompagner, deux fois plus de courriers, deux fois plus de cartes TAG, de demandes de CMU, et beaucoup plus de démarches auprès des juridictions (CNDA et Tribunal administratif).

Télécharger le rapport d'activités 2010

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 06:30

 

Depuis le milieu de la semaine dernière, une soixantaine de Roms de Macédoine, du Kosovo et de Serbie sont installés sous des tentes sur un terrain vague rue de Stalingrad. Sans solution d’hébergement en perspective. Le DL/Christophe AGOSTINIS

 

1 Quand et comment tout a commencé ?

Il est 7 heures ce jeudi 19 août lorsque 150 policiers investissent un campement de Roms installé depuis plusieurs années à Saint-Martin-d’Hères, le long de la rocade Sud. Conformément à la volonté du président Sarkozy qui vient tout juste d’annoncer le prochain démantèlement de 300 camps illégaux à travers toute la France, une centaine de Roms de Roumanie sont évacués, tandis que des pelles mécaniques détruisent les habitats de fortune. Le lendemain, ce sont les occupants d’un autre camp rom, situé celui-là à La Tronche, qui sont contrôlés par les forces de l’ordre…

Une semaine auparavant, sept Roms avaient déjà été expulsés d’un immeuble à Voiron, « première opération d’une série d’évacuations en Isère », selon la préfecture.

 

2 Que sont-ils devenus ?

Une petite partie des occupants du campement de Saint-Martin-d’Hères choisit de bénéficier du programme d’aide au retour en Roumanie. Quant aux autres, ils se “dispersent” dans Grenoble et, après 48 heures d’errance, s’installent finalement, dans des conditions sanitaires extrêmement précaires, sur l’aire de grand passage pour les gens du voyage du Rondeau. La Métro et la Ville de Grenoble décident en effet de mettre provisoirement ce terrain à leur disposition, tandis que les associations humanitaires et caritatives se mobilisent quotidiennement pour leur apporter soins et nourriture, dénonçant par la même occasion « le manque d’anticipation et d’humanité de l’État ».

Mais le provisoire dure : les derniers Roms quittent le site le 2 décembre alors que sévit une tempête de neige et que les associations disent « faire pression sur les services de l’État » depuis plusieurs jours déjà…

 

3 Pourquoi les associations tirent-elles la sonnette d’alarme ?

Pour les associations et le CCAS de Grenoble qui interviennent durant l’été 2010 au Rondeau, « il y a urgence » à régler le problème des Roms et des demandeurs d’asile dans l’agglomération grenobloise, dont les structures d’hébergement d’urgence (via le 115) sont déjà littéralement saturées. D’autant plus qu’ils sont aussi « très inquiets » pour les 180 Roms (selon les chiffres du Secours catholique) originaires majoritairement de Macédoine et du Kosovo qui campent à quelques kilomètres de là, dans le petit parc du quartier Jean-Macé dans des conditions sanitaires tout aussi « indignes ». Eux sont relogés tant bien que mal fin septembre par le CCAS de Grenoble et les associations. Selon l’association Accueil demandeurs d’asile (Ada), à l’automne, des dizaines d’entre eux repartent aussi en car vers la Macédoine.

 

4 Pourquoi les Roms choisissent-ils Grenoble ?

La préfecture de l’Isère est, avec Lyon, l’une de deux plateformes régionales pour les demandes d’asile en Rhône-Alpes ; elle gère donc celles de l’Isère, bien sûr, mais aussi celles en provenance de la Savoie, de la Haute-Savoie et de la Drôme, ce qui explique le nombre plus importants de Roms dans notre département que dans d’autres. Les associations estiment aujourd’hui le nombre de Roms entre 400 et 500 à Grenoble et son agglomération (Saint-Martin-d’Hères, Fontaine, La Tronche, Saint-Martin-le-Vinoux).

dl-grenoble060311.png

 

5 Et maintenant ?

Arrivés il y a quelques semaines à Grenoble, une centaine de Roms de Macédoine, Serbie et Kosovo, dont une vingtaine d’enfants, ont été déplacés en l’espace de quelques jours de la gare au parc Jean-Macé, avant d’être mis à l’abri par la préfecture dans un centre d’accueil grand froid, un ancien garage de la rue Prosper-Mérimée. Et ce à la demande des associations qui avaient lancé un véritable appel au secours la semaine dernière, n’hésitant pas à parler d’« urgence humanitaire ».

Sauf qu’une partie de ces personnes se trouve aujourd’hui toujours dehors, sur un terrain vague rue de Stalingrad (lire par ailleurs). Et que la situation semble plus que jamais inextricable. « Et encore », s’alarment les associations, « le pire est à venir : à la fin du dispositif hivernal le 31 mars, plus de 300 personnes supplémentaires vont se retrouver d’un seul coup sans toit. Que vont-elles devenir elles aussi ? »

 

par la rédaction du DL le 06/03/2011

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 12:41

Dans le cadre de la 22ème Semaine d'Information sur la Santé Mentale dans le Rhône, le réseau Samdarra organise en collaboration avec Forum Réfugiés une Rencontre-Débat le Mardi 15 mars 2011 de 18h à 20hautour du thème :

"Le soin aux personnes exilées en souffrance psychique : travailler à une prise en charge pluridisciplinaire".

 

Descriptif

Programme complet de la SISM

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