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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 10:58

Même si la loi peut avoir été prévue pour d’autres buts, la réalité confirme l’existence du délit de solidarité.

Le délit existe à travers les poursuites engagées contre des militants ou de simples aidants (rappelez-vous Monique à Calais accusée pour chargement de portable !). La conclusion des poursuites importe moins que les conséquences induites. (Vous trouverez à cette adresse la liste des condamnations avec le dossier complet du GISTI http://www.gisti.org/spip.php?article1399  http://www.gisti.org/spip.php?article1791)

 

En effet, le mal est fait et bien souvent la peur fait son œuvre. Les aidants potentiels se posent des questions qui ne devraient pas l’être : est-ce que je risque quelque chose ? Ai-je le droit de l’accueillir ? Le délit de solidarité est à présent intériorisé. J’en veux pour preuve aussi la différence entre le réaction forte en 2009 après les arrestations à Emmaüs Marseille (cf. http://www.delinquants-solidaires.org) et celle discrète après les arrestations du début 2010.

 

Pour connaître précisément la loi plusieurs associations ont publié un guide que vous trouverez ici

 mettre-fin-delit-solidarite-L-1.jpeg

 

Personne ne se lasse d'être aidé. L'aide est un acte conforme à la nature. Ne te lasse jamais d'en recevoir ni d'en apporter.   Marc-Aurèle


Retrouver d’autres éléments dans le dossier d’arrêt sur image
"Délit de solidarité" : l'interminable guérilla sémantique de Besson

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2114

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 07:25
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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 07:24
Voila une nouvelle positive pour les demandeurs d'asile ayant transité par la Grèce

Publié le 25 mai 2010 par Combatsdh

Pour la première fois le juge des référés du Conseil d’Etat suspend une réadmission de demandeurs d’asile vers la Grèce en estimant qu’il résulte de l’instruction, “notamment de certificats médicaux et de plusieurs témoignages circonstanciés” qu’une famille de réfugiés palestiniens a fait l’objet, lors de son transit en Grèce, d’un traitement de la part des autorités de ce pays ne satisfaisant pas aux garanties exigées par le respect du droit fondamental d’asile.

En l’espèce, la famille O. de réfugiés palestiniens vivait en Irak en étant placée sous “mandat  strict” du HCR. Elle a d’abord fuit ce pays vers la Syrie mais en proie à l’hositilité de la population, elle décide ensuite de gagner l’Europe. Arrivée à Lesvos, elle a été enfermée à Pagani, là où s’entassent près de 1500 personnes dans un hangar à matériaux transformé en “centre d’accueil”. Libérée et livrée à elle même, elle décide alors de rejoindre Marseille.

Accueillie par la Cimade Marseille, elle sollicite  ‘asile mais comme les empreintes des membres de la famille ont été prélevées en Grèce sur EURODAC, la préfecture la place en procédure de réadmission dans le cadre de la procédure “Dublin II”.

grece-imm1gration_233.jpg

Le 22 mars 2010, la préfecture leur refuse donc le séjour et leur demande de rejoindre la Grèce.

Saisi d’un référé liberté, le tribunal administratif de Marseille suspend la décision de réadmission pour défaut d’information par écrit et enjoint le préfet de réexaminer la situation dans un délai de cinq jours:

“Considérant; qu’il résulte de l’instruction que M. Youssef O. n’a pas été informé par écrit dans une langue qu’il comprend des conditions d’application et des effets du règlement [Dublin], ” (TA Marseille, 23 avril 2010, N°1002691)

Sans respecter l’injonction, le ministère de l’Immigration fait appel en considérant que l’information a été correctement effectuée par le préfet à la fois par écrit au début de la procédure et par l’assistance d’un interprète lors de la remise de la décision de renvoi. Mal lui en pris puisque le Conseil d’Etat va censurer sur un autre motif, bien plus important: l’atteinte au droit d’asile par la Grèce en cas de réadmission.

Lors de l’audience publique le 19 mai 2010, le juge des référés du Conseil d’Etat, l’attention de M. Arrighi de Casanova  a en effet été attirée sur deux autres points : l’applicabilité de Dublin II à des réfugiés sous mandat strict du HCR et les conditions d’accueil des demandeurs d’asile en Grèce.

Il va d’abord censurer l’ordonnance du premier juge en validant l’argumentaire de l’administration.

 

Ce faisant, le Conseil d’Etat confirme sa jurisprudence : l’information “Dublin” peut être faite par écrit ou par le biais d’un interprète et en référé-liberté ne constitue pas une illégalité manifeste  le caractère incomplet de cette information (pas de mention du cas où la Grèce ne donnerait pas suite à son accord pour leur prise en charge, et du délai de six mois au terme duquel, dans cette hypothèse, la France serait compétente pour traiter leurs demandes d’asile).


Mais cette censure lui permet d’examiner les deux autres moyens:

- sur l’applicabilité du règlement Dublin II à un réfugié sous mandat strict du HCR:  la question est trop complexe  pour être traitée dans le cadre de l’office du juge des référés

- il statue donc sur l’atteinte au droit d’asile en cas de réadmission en reprenant les éléments circonstanciés (attestations de témoignages, article de journaux):

Rappelons que depuis près de trois ans, les associations alertent les pouvoirs publics sur l’état catastrophique du système d’asile en Grèce, établi à la fois par le HCR, par le commissaire au droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, M Hammarberg, par la condamnation de la Grèce par la Cour européenne des droits de l’Homme pour traitement inhumain et dégradants pour un demandeur d’asile placé dans un centre de rétention dans des conditions inhumaines (arrêt du 11 juin 2009), par un rapport cinglant du comité de prévention de la torture du Conseil de l’Europe.

En juillet 2009, le durcissement de la législation grecque avec la création de dizaines de centre de rétention où seraient retenues les personnes pendant six à dix-huit mois et la réforme de la procédure d’asile avec l’entrée en vigueur du décret 81/2009 qui décentralise l’examen des demandes auprès des commissariats non formés et la suppression de l’instance d’appel au profit d’un recours au conseil d’Etat grec qui rend ineffectif ce recours a conduit le HCR  à se retirer de la procédure pour protester de cette nouvelle restriction  (cf. Communiqué en date du 17 juillet 2009).


Pourtant, l’article 53-1 de la Constitution prévoit, depuis la loi constitutionnelle n°93-1256 du 25 novembre 1993 adoptée suite à la décision décision di Conseil constitutionnel qui avait jugé que le respect du quatrième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 « suppose que les intéressés fassent l’objet d’une admission provisoire au séjour jusqu’à ce qu’il ait été statué sur leur cas » (décision n° 93-325 DC du 13 août 1993 portant « statut constitutionnel des étrangers ») que:

«  Les autorités de la République ont toujours le droit de donner asile à tout étranger persécuté en raison de son action en faveur de la liberté ou qui sollicite la protection de la France pour un autre motif », même si la demande n’entre pas dans leur compétence en vertu d’accords avec les Etats européens qui sont liés par des engagements identiques aux siens en matière d’asile et de protection des Droits de l’homme et des libertés fondamentales.

A la lecture d’ordonnances rendues par le juge des référés du Conseil d’Etat ces derniers mois sur la question de réadmission, dans le cadre du règlement « Dublin II » (CE) n° 343/2003 du Conseil du 18 février 2003, de demandeurs d’asile vers la Grèce (CE, réf., 14 mai 2009, Mohammed A.,327792 ; CE, réf., 5 août 2009, n°330252 (tri) ; CE, réf., 30 septembre 2009, Malang Jan A, n°332310 ; CE, réf., 6 novembre 2009, ministre de l’Intérieur c/ Noury, n°332918, CE, réf. 1er mars 2010,  Ministre de l’Immigration c. Tahir, N° 336857 ), on pouvait légitimement se demander si cette disposition constitutionnelle connaît encore une quelconque effectivité.

En effet, le Conseil d’Etat a considéré dans plusieurs ordonnances du juge des référés que la Grèce étant “un Etat membre de l’Union européenne et partie tant à la convention de Genève du 28 juillet 1951 sur le statut des réfugiés, complétée par le protocole de New York, qu’à la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales“, un demandeur d’asile ne pouvait se prévaloir “à partir de documents d’ordre général, des modalités d’application des règles relatives à l’asile par les autorités grecques pour soutenir que sa réadmission en Grèce serait, par elle-même, constitutive d’une atteinte grave au droit d’asile”.


Mais le 1er mars 2010, le juge des référés avait admis

(…) qu’il appartient toutefois à l’administration d’apprécier dans chaque cas, au vu des pièces qui lui sont soumises et sous le contrôle du juge, si les conditions dans lesquelles un dossier particulier est traité par les autorités grecques répondent à l’ensemble des garanties exigées par le respect du droit d’asile.

Appliquant cet examen in concreto dans la présente affaie, le Conseil d’Etat estime:

“Considérant qu’il résulte de l’instruction, notamment de certificats médicaux et de plusieurs témoignages circonstanciés relatifs aux conditions dans lesquelles M. et Mme O. et leurs enfants ont été traités par les autorités grecques lors de leur transit par ce pays, que l’absence de respect, par ces autorités, des garanties exigées par le respect du droit d’asile doit, en ce qui les concerne, être tenu pour établi; qu’ainsi, dans les circonstances particulières de l’espèce, leur réadmission vers la Grèce serait de nature à porter une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale que constitue le droit d’asile”


Les circonstances particulières de l’espèce ont joué un grand rôle. Néanmoins, cette décision repose la question d’un moratoire des renvois vers la Grèce des demandeurs d’asile compte tenu de la situation générale de ce pays.


Conseil d’État, 20 mai 2010, N°339478 et N°339479, au Recueil CE

par Gérard Sadik et Serge Slama

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 07:47

Le 20 juin 2010, Journée mondiale des réfugiés, on organise des actions en meme temps aux ports de Venezia, Ancona, Bari, Igoumenitsa et Patras pour défendre le droit d'asile http://www.meltingpot.org/articolo15571.html
melting-pot.gif
video pour la promotion de cette action (Venezia) http://www.youtube.com/watch?v=H8CXm2R621E

Katia Z. (Patras

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 11:58

Anafé Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers

 De l’autre côté de la frontière

Suivi des personnes refoulées 2007/2009

Le 8 avril, une jeune ressortissante haïtienne âgée de quinze ans, maintenue en zone d’attente à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) pendant 3 jours, a été refoulée vers Haïti, alors même que ses deux parents vivent régulièrement en France.

Ce renvoi tend à démontrer une fois de plus le peu de précautions prises par l'administration avant de refouler des personnes vulnérables vers leur pays de provenance ou de nationalité.

 

Dès 2007, l’Anafé a commencé à mettre en place un suivi des personnes refoulées, en s’attachant dans un premier temps prioritairement aux personnes particulièrement vulnérables, tels que les demandeurs d’asile et les mineurs isolés.

L’objectif de ce recueil d'informations était de connaître les risques encourus par les personnes refoulées vers le pays de renvoi.

Aucune disposition n’est prise pour connaître le sort de la personne refoulée par les autorités françaises.

 

Au travers des témoignages recueillis en zone d’attente, l’Anafé a pourtant pu constater que de nombreuses personnes venues demander l'asile en France et qui se l'étaient vu refuser, devaient affronter, après leur refoulement vers leur pays d’origine, ces mêmes dangers qui les avaient poussées à demander une protection sur le territoire français.

L’Anafé a ainsi reçu plusieurs témoignages de personnes qui – une fois remises aux autorités de leurs pays par les autorités françaises - auraient été emprisonnées et subi des traitements inhumains et dégradants.

Par ailleurs, plusieurs témoignages recueillis font état de violences et brutalités subies durant la procédure d’éloignement.

 
Le rapport « De l’autre côté de la frontière » présente ainsi les observations de l’Anafé sur le suivi des personnes refoulées au cours des 3 dernières années (période 2007 à 2009).
http://www.anafe.org/download/rapports/Anaf%E9%20-%20de%20l%27autre%20c%F4t%E9%20de%20la%20fronti%E8re.%20mai%2010%20pdf.pdf

 

anafe.png

http://www.anafe.org

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 07:53

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En France

 

A Bordeaux:

Les 3 centres d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) de Gironde, partenaires associatifs chargés de l’hébergement et de l’accompagnement des réfugiés en Gironde, vont se réunir pour marquer cette 10ème Journée mondiale du réfugié par l’organisation d’une manifestation festive.

Un « Village du Monde » sera implanté sur les quais à Bordeaux Nord à hauteur du cours de la Martinique, entre le marché et le Skate Parc
A partir de 10h du matin, expositions ("Le parcours du réfugié", "Vivo", "Exodes",) animations, jeux du monde, etc.
Prises de paroles, débats et concerts de musique du monde...
Matin et après-midi, des prises de paroles et débats alterneront avec des scènes musicales (Mwassaloka, Groove in the kitchen, Afro guinguette,) avec un concert de clôture à 17 h (La Replik).

En savoir plus

 

A Lyon:


Dans le cadre de la journée mondiale des réfugiés, Amnesty International France organise une action d’information et de sensibilisation du public à la situation des demandeurs d’asile en France.
A Lyon, cette action aura lieu le 19 juin 2010 place Louis Pradel, de 14h à  18h30.

 

A Massy:

 

 

Le centre international Cimade de Massy, en partenariat avec le GAS - Groupe accueil et solidarité, la SACIM - Solidarité aux anciens du centre international Cimade et la ville de Massy vous invite à la 10ème Journée mondiale du réfugié, le vendredi 18 Juin 2010, à partir de 16 heures. 

 

A Rouen

 

L'équipe du CADA se mobilise toute la journée du 18 juin pour parler de la demande d’asile. Affiches, expositions photos, témoignages vidéo de migrants, théâtre, danses et chants, témoignages de résidents. Avec la participation d’Amnesty international et du Secours populaire. Place de la cathédrale, à partir de 10h.

 

A Toulon

 

L'exposition « d’ailleurs et d’ici » du reporter Michel Le Moine sera présentée au sein du restaurant d’insertion « Le petit prince » du 2 au 30 juin. Sensibilisation des clients sur la question de la demande d’asile, présentation de l’association France terre d’asile, échanges. Le petit prince, La Seyne-sur-Mer, ouvert de 11h45 à 14h.

 

 

 

Journées spéciales dans les CADA de France terre d’asile:

 « Pour que cette journée compte ! »


A l’occasion de la Journée mondiale du réfugié, plusieurs centres d’accueil pour demandeurs d’asile et autres établissements de France terre d’asile se rencontreront lors d'un tournoi de football.

I21 équipes, soit 150 joueurs des CADA de Paris, Melun, Créteil, Orge, le Rocheton, Saint-Denis, Nord, AFTAM de Valence-en-Brie et Roissy-en-Brie, Villepinte, de l'association du Mée, du Caomida (Centre d’accueil et d’orientation pour mineurs isolés étrangers demandeurs d’asile) et de la plate-forme mineurs disputeront la coupe au stade Paul Fischer, de 9h30 à 17h30 le vendredi 18 juin.

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 15:32
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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 07:39

 

Forum réfugiés saisit, chaque année depuis 2004, l’occasion de la journée mondiale du réfugié pour informer et alerter l’opinion publique sur la nécessité de protéger les personnes victimes de persécutions dans leur pays, en organisant des « Marches des parapluies ».

7marche-des-parapluies.jpgIl s’agit d’un défilé festif où les participants défilent sous de grands parapluies blancs. Le parapluie portant le message « Il faut protéger les réfugiés » symbolise la protection qui doit être garantie à tous les réfugiés.

Les demandeurs d’asile et réfugiés sont au cœur de cet événement qui célèbre leur présence en France et qui réaffirme l’importance de la Convention de Genève. La Marche des parapluies ne peut être réussie sans qu’ils participent activement à l’événement et à son organisation.

La Marche des parapluies lyonnaise
Rendez-vous à 10h30 Place des Terreaux [Lyon 1er]

Défilé animé par plusieurs les groupes Batucada Bandana et Flor de Compas.

Arrivée à 12h30 Parc de la Tête d’or [Lyon 6ème]

Pique-nique géant, prise de paroles, stands d’information, jeux, contes, et plein de surprises !
Avec Croc aux jeux, Collectif Lyon, Sucrés, Salés et Compagnie et Pauline Thireau.

 

Cet événement est soutenu par : Agir Ensemble pour Droits de l’Homme, Asile.com, Association Villeurbannaise de Droit au Logement, Bus Info Santé, CADR, Cosi, Culture pour tous, Entraide Pierre Valdo St Etienne, Entretemps, Fonds européen pour les réfugiés, Institut Bioforce Développement, La Casa, Mairie de Lyon, Migrations Santé Rhône-Alpes, Pastorale des migrants, Triangle Génération Humanitaire, Secours catholique, SLEA

Une dimension européenne

Cette année certains membres du réseau ECRE ont décidé, comme cela se fait à Lyon depuis déjà 7 ans, de défiler sous les parapluies blancs.

Ainsi ont pourra voir ceux-ci à Berlin, Madrid, Lisbonne, Dublin, Istanbul, Londres et Bruxelles.

Pour plus de renseignements sur ces projets voir les sites de :

Proasyl

Comisión Española de Ayuda al Refugiado

Conselho Português para os Refugiados

Irish Refugee Council

Helsinky Citizens Assembly

British Refugee Council

Flemish Refugee Council

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 08:44
Préfecture de la SavoieCe spécialiste de l'outre-mer a été nommé le 26 mai 2010 en conseil des ministres. Christophe Mirmand, préfet, secrétaire général adjoint, directeur de la modernisation et de l'action territoriale au ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités  territoriales, a été nommé préfet de la Savoie ce mercredi 26 mai, en conseil des ministres.

Il remplace Rémi Thuau, nommé préfet des Côtes d'Armor.

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 18:23

Le préfet de Savoie annonce que les demandes d’asile seront traitées directement par la préfecture de l’Isère à partir du 14 juin.

 

Voir ci-dessous l’arrêté ministériel :

http://textes.droit.org/JORF/2010/04/10/0084/0041/

 

Commentaires :

le préfet de Savoie parle d’une période expérimentale de trois mois qui n’est pas mentionnée dans l’arrêté.

rien n’est dit pour l’instant sur les moyens supplémentaires pour cet accueil en préfecture de Grenoble

la préfecture de Savoie reste compétente pour les demandes de réexamen  

 

Questions :

Alors que le Conseil Régional Rhône-Alpes vient de confirmer la mise en place d’une prise en charge des déplacements jusqu’aux préfectures pour le contrôle Eurodac, qui prendra en charge le premier trajet pour déposer sa demande d’asile ?

Comment sera assumée la question de l’hébergement alors qu'il est déjà insuffisant avant-même cette nouvelle centralisation sur Grenoble qui ne manquera pas d’attirer davantage de demandeurs d’asile) Cf. les articles sur ce sujet sur ce blog!

 

De longues files d'attente en perspective pour les demandeurs...

file-attente-prefecture.jpg


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