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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 19:05

photos-refugies-urbains.png

 

Né en Afghanistan, réfugié en Suisse après l’invasion soviétique, Zalmaï Ahad témoigne pour les réfugiés des villes du Sud.

«Lutte pour les droits» du photographe afghano-suisse montre des réfugiés urbains, dans trois villes de trois pays: la Colombie, la Malaisie et l’Afrique du Sud. Aujourd’hui, plus de la moitié des réfugiés du monde vivent dans des villes.

 

retrouvez ses photos ici

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 19:56

Article paru dans Courrier International qui montre une fois encore que les plus modestes accueillent le plus...

logocourrierinternational.jpg

Une terre d'adoption pour réfugiés de tous bords

 

Dans une région troublée qui connaît beaucoup de déplacements de population, le gouvernement tanzanien ouvre ses frontières. Il vient de naturaliser 160 000 réfugiés burundais.

 Teresa de Sousa 20 mai 2010

Le Burundi, pays d’origine de quelque 160 000 personnes naturalisées en Tanzanie, s’apprête à entrer dans une période électorale. [...] Un contexte peu propice à un éventuel retour des réfugiés dans leur pays d’origine. La plupart d’entre eux ont fui le pays au cours des treize années de guerre civile, de 1993 à 2006. Si la rébellion a, depuis, déposé les armes, les affrontements peuvent reprendre en cas d’élection contestée.

Ce que vous allez voir est un paradis malgré tout. Un paradis ? Un terme manifestement en contradiction avec la route de terre rouge que nous parcourons à grande vitesse. De minces silhouettes portant des houes ou des fagots de bois se déplacent lentement au bord de la piste. Il est 10 h 30 du matin. [...]

Direction le “paradis” ? Nyarugusu l’est en comparaison de la réalité de l’autre côté du lac, dans les camps de réfugiés du Kivu, en république démocratique du Congo (RDC). Le haut-commissaire António Guterres, qui ose l’expression, y était récemment. “Là-bas, on reçoit un coup dans l’estomac.” Un million huit cent mille personnes déplacées. De ce côté-ci, le pays est pauvre, mais vit en paix. Habituée à recevoir des réfugiés depuis les premiers conflits ethniques d’après les indépendances dans la région des Grands Lacs, la Tanzanie est une île de tranquillité au milieu de voisins en guerre (passées ou présentes) : Congo, Rwanda, Burundi, Ouganda, Mozambique.

La visite du haut-commissaire est un témoignage de gratitude envers “un acte d’extrême générosité” : la concession de la citoyenneté tanzanienne à 162 000 réfugiés du Burundi. “Les pays pauvres sont très souvent plus généreux que les riches. On y trouve les quatre cinquièmes des réfugiés de la planète”, explique-t-il.

 

camp refugies burundiDans le camp de Nyarugusu vivent 55 000 Congolais du Katanga et du Kivu, qui ont fui les vagues de violence successives. Une petite cérémonie de bienvenue l’y attend. Elle se répétera à chaque étape du voyage. La caravane s’avance au milieu de gens aux mains euphoriques, aux voix pleines de musique. De près, ils ont le regard fatigué. Un petit chœur en blouses bleues salue le haut-commissaire à l’entrée du centre de soins. Presque tout le personnel est recruté parmi les réfugiés. “Là-bas, j’étais professeur, ici je suis infirmier”, raconte Esube, un réfugié de 1999. “Il nous manque une charte des droits des réfugiés. On n’est pas informés sur nos droits.” Pour le reste, les choses fonctionnent.

Elice Matale est un chétif adolescent de 17 ans. “J’ai une maladie de cœur”, explique-t-il. Il a une lettre à remettre au haut-commissaire pour lui demander d’être soigné à l’hôpital de Dar es-Salaam. Il y aura beaucoup de lettres, cachetées dans des enveloppes bleues et remises en main propre. La majorité d’entre elles demandent que le camp soit transformé en colonat. La différence est fondamentale. Dans les camps, les réfugiés ne sont pas autorisés à sortir de l’enceinte ni à cultiver la terre ou à exercer d’autres occupations que celles qui bénéficient au camp. Dans les colonats, ils peuvent circuler dans un périmètre plus vaste et travailler la terre. En Tanzanie, pays d’accueil depuis au moins quatre décennies, les réfugiés ont des noms d’années. “Burundais de 72”. “Congolais de 97”. Les plus anciens font partie des “vieux colonats”.

La moitié des habitants du camp sont des enfants. Parmi eux, 98 % vont à l’école. [...] La veille, au centre de certification de la nationalité de Dar es-Salaam, Fidelitha Momenye a reçu des mains du ministre de l’Intérieur, Lawrence Masha, le premier certificat de citoyenneté concédé aux réfugiés des vieux colonats. Elle est étudiante en dernière année de sociologie à l’université de Dar es-Salaam, grâce à une bourse financée par une ONG allemande. “C’est une étape importante de ma vie. Je suis née ici, j’ai étudié ici grâce à des professeurs tanzaniens et avec l’aide de beaucoup de Tanzaniens. Je suis prête à utiliser mes connaissances au profit de mon nouveau pays”, explique-t-elle. Ses parents n’ont pas voulu croire à une possible naturalisation et ont été parmi les premiers à revenir au Burundi quand le gouvernement a décidé de fermer la majorité des camps où vivaient les réfugiés depuis 1972.

Un appel à suivre l’exemple de la Tanzanie

“Monsieur le Haut-Commissaire des Nations unies, je vous donne la parole.” Baruani Nduma, 16 ans, préside la session. Fier et sûr de lui. Son nom a fait le tour du monde quand il a reçu le prix International Child Peace en 2009. Il veut être journaliste. D’ici là, il a décidé d’organiser dans le camp un “Parlement des jeunes”. Baruani avait 7 ans quand il a fui la RDC avec ses parents. Il les a perdus en route et s’est retrouvé seul à Nyarugusu. En 2009, il est parvenu à lancer un programme radio tentant de réunir les familles dispersées pendant leur fuite. Avec l’aide de KidsRights, l’ONG néerlandaise qui a créé le prix, son émission est désormais écoutée en RDC. La caravane repart vers Kasulu.

Notre avion s’envole vers Kigoma. Une autre caravane nous amène jusqu’à l’entrée du “camp d’enregistrement” de Kigoma. Il sert à vérifier l’identité des réfugiés qui veulent et qui peuvent obtenir la nationalité tanzanienne. Mamero Tuhioma est assis dans la première des trois baraques. Il porte dans ses bras son fils Tumaine – un nom qui signifie Espoir. Mamero est venu avec ses parents en 1972, vers l’âge de 8 ans. Le Burundi a été le théâtre intermittent du conflit sanglant entre les Tutsis et les Hutus. Il attend son tour. Des familles entières attendent comme lui sur l’herbe, à l’ombre des arbres. Des ordinateurs portables modernes brillent sur les tables des fonctionnaires tanzaniens. Il n’y a pas de signes de privation. Les vieux colonats produisent 51 % du tabac de la Tanzanie. Ils vont devenir citoyens tanzaniens. Les autres devront rentrer chez eux, dans l’incertitude d’une nouvelle vie. En 2007, la Tanzanie a invoqué auprès du HCR la “clause de cessation”, mettant en avant la fin des conditions de conflit qui avaient provoqué l’arrivée des vagues successives de réfugiés du Burundi. Depuis lors a eu lieu une longue et complexe négociation entre le haut-commissaire et les autorités de Dar es-Salaam. Guterres s’est battu pour l’intégration de ceux pour qui le retour n’avait plus de sens. Il a trouvé en Lawrence Masha, le ministre de l’Intérieur, un partenaire de bonne volonté. “Il doit faire face à une forte opposition dans le gouvernement.” Les Tanzaniens estiment que, sur le plan de l’aide humanitaire, ils ont déjà suffisamment donné. Ils sont parvenus à réduire le nombre de réfugiés, qui atteignait les 680 000 en 2000, à moins de 100 000. Il y a dix ans, le HCR gérait onze camps. Il n’y en a plus que deux, Nyarugusu et Mtabila. Dans le second, on trouve les Burundais qui ont fui les massacres de 1993, au cours desquels 200 000 Tutsis furent tués. Certains d’entre eux sont d’anciens combattants. Des élections sont prévues cette année au Burundi. Le haut-commissaire craint leur effet déstabilisateur, et souhaite plus de garanties de la part des autorités tanzaniennes sur le fait que personne ne sera forcé à partir sans qu’on ait vérifié sa situation.

En Tanzanie, 58 % de la population vit avec moins de 1 dollar par jour, et 38 % des enfants souffrent de problèmes de sous-alimentation. Malgré tout, le pays a été généreux. António Guterres appelle la communauté internationale à aider le HCR et à suivre l’exemple de la Tanzanie. Sera-t-il entendu ?

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 19:17

 afghanistan.jpg
Photo : Cpl Simon Duchesne, photographe QG Afg Roto 4

 

1 Afghan sur 6        pense à quitter le pays ;


1 Afghan sur 5        a été victime de torture depuis le début de la guerre en 1979 ;


3 Afghans sur 4      ont été contraints de quitter leur foyer depuis cette date 


Oxfam International,  2009

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 08:31

par Céline Teret
Sur base du séminaire « Les migrants de l’environnement : Etats des lieux et perspectives » organisé par le CIRÉ (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers), à Bruxelles, le 29 avril 2010.

publié ici le 7 mai 2010

 

Un séminaire organisé par le CIRÉ mettait récemment sur le devant de la scène les migrants de l’environnement. Parmi les invités, François Gemenne, spécialiste de la question des réfugiés environnementaux, tente de déconstruire les idées reçues et plaide pour le droit de partir et le droit de choisir. Extraits.

Les catastrophes naturelles contraignent les populations à fuir. « Le phénomène n’est pas nouveau », souligne François Gemenne. De tout temps, les hommes ont migré pour des facteurs environnementaux. » Il suffit de se replonger dans nos cours de Préhistoire pour constater qu’en effet, la nature et ses changements ont souvent été la cause de déplacements des peuples.

Vu l’ampleur médiatique du phénomène, le réchauffement climatique est souvent évoqué comme accélérateur des flux migratoires. Evitons cependant l’amalgame : « Souvent, les catastrophes naturelles n’ont rien à voir avec les changements climatiques, comme c’est par exemple le cas des tremblements de terre. Il ne faut pas tout réduire aux changements climatiques. »

Impact des changements climatiques

Difficile d’évaluer les impacts des changements climatiques sur les populations, explique François Gemenne. « L’augmentation des températures ne sera pas la même partout dans le monde. Pour certains pays, elle se chiffrera à 2°C et pour d’autres à 5 ou 6°C. De même, les effets ne seront pas pareils. Les pays du Sud seront ceux qui subiront les effets les plus importants. »

Trois types d’impacts sont les plus susceptibles de créer des mouvements de population :
- l’augmentation du niveau des mers, estimée à environ 1 mètre. Parmi les risques : une eau rendue non potable, la submersion des terres et, par conséquent, le déplacement de millions de personnes vivant dans les régions côtières et deltaïques.

- la désertification et les stress hydriques. Les régions qui manquent d’eau aujourd’hui en manqueront davantage encore dans l’avenir. Il est difficile d’établir une relation directe et causale entre dégradation des sols et changements climatiques. Difficile aussi de prévoir les effets sur l’immigration.
- les événements climatiques extrêmes. À nouveau, les comportements migratoires sont très différents et très difficiles à prévoir, certaines populations décidant de revenir après l’événement, d’autres pas.

Bientot-1-milliards-de-migrants

photo : http://thedailyplanet.blogspace.fr/10/

 

En général, un même phénomène climatique peut mener à des types de comportements migratoires différents. La migration est difficile à prévoir, aussi, parce qu’elle est liée à une histoire personnelle et à bien d’autres facteurs. « On migre pour toute une série de raisons. L’environnement va jouer un rôle sur les autres facteurs : économique, social, politique… D’autant que la conception de l’environnement est très différente selon les régions. » Prenons un exemple : des bergers du Ghana se voient contraints de quitter leur région par manque de pâturage. Pour eux, il s’agit de raisons économiques, alors que notre vision occidentale en fait un facteur environnemental. « La catégorie des migrants de l’environnement est une construction politique », conclut sur ce point François Gemenne.

Des discours loin des réalités

Lors de son intervention, François Gemenne en vient à déconstruire les idées reçues. Le lieu de destination des migrants, par exemple. « Souvent, les migrations sont internes, sur de très courtes distances, à l’intérieur d’un même pays. La migration internationale est de l’ordre du fantasme. Elle est l’exception et non pas la règle. »

Autre discours dominant à nuancer : les migrants sont souvent vus comme des victimes du changement climatique. « En réalité, les migrants se définissent rarement comme des victimes. » Prenons l’exemple de l’archipel de Tuvalu, menacée par l’avancée de la mer sur ses terres. Une partie de la population se voit ravie de migrer vers la Nouvelle-Zélande. Quant à ceux qui restent, ils ne veulent pas être considérés comme des victimes, mais bien comme des porteurs de solutions. « La migration est trop souvent vue comme un problème et non comme une opportunité d’améliorer la sécurité et la vie des individus. »

Les plus vulnérables

On le sait, les plus vulnérables sont les plus gravement touchés. Les pays du Sud en première ligne. Si le tremblement de terre qui a secoué Haïti début 2010 avait eu lieu dans un pays plus riche, aux infrastructures plus solides, il n’aurait pas causé autant de morts. Ce fut d’ailleurs le cas, quelques semaines plus tard, au Chili où sévit un tremblement de terre de magnitude beaucoup plus élevée, mais qui fit moins de victimes et de dommages.

François Gemenne, lui, prolonge la réflexion et insiste sur un élément fondamental : les populations les plus vulnérables sont souvent incapables de migrer. L’exemple flagrant, mais loin d’être unique, est celui de l’ouragan Katrina qui a frappé la Nouvelle-Orléans en 2005. « Si l’ouragan avait sévi le 1er septembre, et non pas le 25 août, les conséquences sur la population auraient probablement été différentes. En effet, le 25 août, les salaires n’avaient pas encore été payés. Or, migrer, ça coûte très cher ! Si l’on prend en compte la voiture, l’essence, 3 jours à l’hôtel pour toute une famille… Cela équivaut pour certains à 2 mois de revenus. Les familles les plus pauvres n’avaient pas d’autre choix que de rester. Les riches ont pu évacuer. » Autre exemple : « Dans un village du Kirghizistan, les plus pauvres se sont servis de déchets issus d’anciennes usines nucléaires pour construire leur maison. Leur vie et leur santé sont davantage exposées à la dégradation de l’environnement. Les plus riches, quant à eux, ont fuit. »

Droit de partir et de choisir

Pas étonnant, donc que François Gemenne plaide pour le « droit de partir ». « Cela semble naturel et à l’origine même du droit d’asile, du droit de quitter son pays ». Il plaide aussi pour le « droit de choisir », en mettant en place des politiques d’adaptation afin d’éviter de partir, afin, aussi, de voir la migration comme une stratégie d’adaptation, afin, encore, de préparer les régions de destination. Ce point n’est pas des moindres, et l’auditoire présent le souligne également : plaider pour le droit de partir, oui, mais encore faut-il être reçu quelque part. Et pour l’instant, on est loin du compte… En témoignent les conditions de (sur)vie dans certains camps de réfugiés, là-bas, et les politiques de plus en plus dures et répressives menées à l’encontre des demandeurs d’asile, ici.


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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 08:46

 Où sont passées les promesses d’aide et d’accueil du gouvernement français ?

 

Depuis 3 mois, Haïtiens et associations se mobilisent pour que la situation des Haïtiens de France soit traitée de façon exceptionnelle par le gouvernement français. Plus de 50 associations et collectifs, plus de 3 250 personnes ont signé l'Appel de Cayenne. Cet appel a été remis par les jeunes Haïtiens de Guyane à la délégation présidentielle à l'occasion de la visite de M Sarkozy en Guyane le 18 février 2010. Les Haïtiens n'ont toujours pas reçu de réponse.

Un rassemblement de soutien aux Haïtiens a lieu ce samedi 10 avril à 15h à l'Hôtel de Ville de Paris. L'Appel de Cayenne est à nouveau envoyé au Gouvernement Français. Les promesses doivent être tenues, les Haïtiens de France ont le droit de vivre dignement en France avec leur famille.

en ligne : http://resf.info/P1424

contact : Marc Grossouvre, RESF Guyane, 0694 26 03 01, resf.guyane@yahoo.fr

 Haiti-sC3A9isme-004.jpg

Texte de l'appel et principaux signataires :

A la suite du séisme qui a eu lieu en Haïti, la communauté haïtienne de France et en particulier de Guyane se trouve dans une situation catastrophique. Les Haïtiens ne sont plus en mesure de prouver leur état-civil et n'ont aucun espoir de satisfaire aux exigences en vigueur pour leur régularisation.

Face à cette situation humanitaire dramatique, nous demandons au Gouvernement Français :

- une régularisation exceptionnelle et durable de tous les Haïtiens présents sur le territoire français,

- le regroupement familial exceptionnel pour les proches, tout particulièrement enfants et personnes âgées en danger en Haïti alors qu'ils ont de la famille sur le territoire français,

- des mesures spécifiques pour la prise en charge des enfants de Guyane devenus orphelins,

- l'abandon des exigences administratives en matière d'état-civil devenues impossibles à satisfaire,

- des moyens supplémentaires humains et financiers pour gérer la situation à la Préfecture de la Guyane.

 

La Guyane a déjà su accueillir les Martiniquais victimes de La Montagne Pelée et les Hmongs par exemple. Nous demandons maintenant, avec le soutien de l'Union Européenne, un plan de développement pour la Guyane, intégrant la communauté haïtienne et incluant l'éducation, la formation, le logement, la santé et le travail. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

 

Rédacteurs et premiers signataires :

Collectif pour Haïti en Guyane, Association de Soutien aux Familles des Malades et de Formation (ASFMF), Association Aide, Insertion, Développement, Education (AIDE), Réseau Education Sans Frontières en Guyane (RESF Guyane), SUD Education Guyane, Ligue des Droits de l'Homme, Section de Cayenne, La CIMADE, Alternative Libertaire

 

Collectifs signataires :

Collectif Migrants Outre-Mer (MOM) :

-Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)

-AIDES

-Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les Etrangers (Anafé)

-Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD)

-Collectif Haïti de France

-Comité Médical pour les Exilés (COMEDE)

-Les Avocats pour le Droit d’Asile (Elena)

-Ligue des Droits de l'Homme

-Médecins du Monde

-Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples

-Secours catholique / Caritas France

Collectif Contre le Racisme et les Idées d'Extrême Droite

Collectif de Défense des Droits et Libertés des Etrangers (Besançon)

Collectif Haïti des Association de Midi-Pyrénées (CHAMP)

Collectif Solidarité Migrants Oise / Association "Solidarité Migrants de Beauvais"

Comité Amérique Latine de Caen

Comité de Soutien Récollets-Louis Michel-Palissy

Comité de Vigilance de l'Yonne

Fédération des Associations Ultramarines de Midi-Pyrénées (FAU)

PAFHA Plateforme d'Associations Franco-Haïtiennes

Réseau Education Sans Frontières (RESF)

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 00:00

Le drame des réfugiés tchétchènes, reportage France 3 sur l'expo photo de Maryvonne Arnaud à Lyon en 2009

tchetchenes-peuple-souffrances-L-1.jpeg

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 22:00

©UNHCR 23 mars 2010 Principaux pays d'origine des demandeurs d'asile en 2009

GENÈVE, 23 mars (HCR) Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, a rejeté mardi les allégations selon lesquelles les demandeurs d'asile affluent massivement dans les pays développés. Son agence a publié des statistiques préliminaires sur le nombre global de demandeurs d'asile dans les pays industrialisés, qui est resté stable en 2009.

« La notion selon laquelle on observe un afflux de demandeurs d'asile dans les pays les plus riches est un mythe », a indiqué le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Antonio Guterres. « Malgré ce que prétendent certains populistes, nos statistiques montrent que les nombres sont restés stables. »

Demandes d'asile enregistrées par région

 


2007


2008


2009

Evolution
'09-'08

Total

334 400

377 200

377 200

0%

Europe

249 600

283 700

286 700

1%

- total-UE

223 700

239 200

246 200

3%

- 15 'anciens' Etats membres UE

198 100

217 200

221 100

2%

- 12 'nouveaux' Etats membres UE

25 600

21 900

25 100

15%

Etats-Unis/Canada

79 100

86 500

82 300

-5%

Australie/Nouvelle-Zélande

4 200

5 000

6 500

30%

Japon/Rép. de Corée

1 500

2 000

1 700

-15%

Le nombre de demandes d'asile dans le sud de l'Europe a diminué de 33% avec 50 100 demandes d'asile, sous l'impulsion de baisses significatives en Italie (-42%), en Turquie (-40%) et en Grèce (-20%).

hcr2009Les Afghans étaient les plus nombreux à demander l'asile avec 26 800 requêtes, soit une augmentation de 45% par rapport à 2008. Les Iraquiens arrivent en deuxième place avec quelque 24 000 demandes d'asile, alors que les Somaliens se placent en troisième position avec 22 600 demandes d'asile. Parmi les principaux pays d'origine se trouvent également la Fédération de Russie, la Chine, la Serbie et le Nigéria.

Les Etats-Unis demeurent le pays le plus sollicité par les requérants d'asile pour la quatrième année consécutive, avec 13% de l'ensemble des demandes dans les pays industrialisés, soit environ 49 000 nouvelles requêtes soumises en majorité par des Chinois. Le second pays de destination a été la France, un pays ayant reçu 42 000 nouvelles demandes d'asile en 2009 soit une hausse de 19% par rapport à 2008 du fait de l'augmentation du nombre de demandes d'asile déposées par des citoyens serbes originaires majoritairement du Kosovo.

Le Canada, qui arrive en troisième position parmi les pays de destination, a enregistré 33 000 demandes d'asile, soit une baisse de 10% en 2009, après une diminution des demandes d'asile soumises par les Mexicains et les Haïtiens. On trouve ensuite le Royaume-Uni qui a également enregistré une baisse des demandes d'asile avec 29 800 dossiers remis, l'un des chiffres les plus bas observés depuis 15 ans. Au contraire, les demandes d'asile en Allemagne ont augmenté de 25% avec 27 600 nouvelles demandes d'asile déposées en 2009, ce qui place ce pays en cinquième position parmi les plus importants pays de destination. En somme, ces cinq pays de destination principaux ont reçu 48% du total des demandes d'asile enregistrées en 2009.

En termes de région d'origine, près de la moitié du total des 377 000 requérants d'asile sont originaires de l'Asie et du Moyen-Orient (45%), suivis par l'Afrique (29%), l'Europe (15,5%) et les Amériques (9%).

Le rapport intitulé « Niveaux et tendances de l'asile dans les pays industrialisés, année 2009 » peut être consulté dans sa version complète (en anglais) sur : http://www.unhcr.org/4ba7341a9.html. La version française sera bientôt disponible sur www.unhcr.fr.

Par Fatoumata Lejeune-Kaba à Genève

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 20:15
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 14:27
afghanistan-488-cost-of-war.jpg

 Un nouveau rapport publié aujourd’hui par Oxfam International et plusieurs organisations afghanes révèle que pour 70% des Afghans, la pauvreté et le chômage sont les principales causes du conflit qui touche leur pays. Pour la population afghane, les autres facteurs responsables du conflit sont dans l’ordre la faiblesse et la corruption du gouvernement, les Talibans et enfin l’ingérence des pays limitrophes.

Les coûts de la guerre

Le nouveau rapport d’Oxfam International, « Les coûts de la guerre », présente les résultats d’enquêtes de terrain qui mettent en évidence l’effroyable situation d’un pays à genoux après 30 ans de conflits. Selon cette étude, faite auprès de 704 Afghans à travers tout le pays :

  • un Afghan sur six pense à quitter le pays;
  • un Afghan sur cinq a été victime de torture depuis le début de la guerre en 1979;
  • trois Afghans sur quatre ont été contraints de quitter leur foyer depuis cette date

Pour Grace Ommer, directrice d’Oxfam Grande-Bretagne en Afghanistan : « Depuis 30 ans, les Afghans endurent d’énormes souffrances et la société afghane est dévastée. Des millions de personnes ont été tuées et plus encore forcées de fuir leurs foyers. Les responsables des pires abus n’ont pas été traduits en justice et vivent en toute impunité. »

Désirs de paix

« Les Afghans ne demandent que la paix et la fin du conflit. Ils réclament qu’on s’attaque aux causes profondes du conflit, en particulier la pauvreté. Parmi les personnes interrogées, un homme nous a confié que les personnes sans emploi ‘sont prêtes à tout’. La communauté internationale doit garder à l’esprit ces propos et fournir une aide plus efficace pour relancer l’économie afghane. »

Depuis l’invasion soviétique du pays en 1979, une personne interrogée sur dix a été emprisonnée au moins une fois. Une sur cinq (21%) a été torturée, en prison ou par l’un des nombreux groupes armés, dont un tiers de femmes. Seul 1% affirme avoir reçu des compensations pour les préjudices subis.

Pour la majorité des personnes interrogées, la pauvreté, la corruption, les injustices et les souffrances causées aux civils ne font qu’alimenter l’augmentation de l’insécurité.

 

18 novembre 2009

 

texte intégral :

http://www.oxfam.org/fr/pressroom/pressrelease/2009-11-18-afghanistan-pauvrete-chomage-guerre-couts

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 14:14

irak1 4Les dernières statistiques publiées par le HCR 



Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (UNHCR)


font apparaître une augmentation de 10 % (en comparaison de la même période l’an dernier) des demandes de reconnaissance du statut de réfugié dans les pays industrialisés.

Parmi les 185 000 demandes recueillies au premier semestre 2009 par l’agence onusienne, ce sont celles des Iraquiens qui viennent en tête (13 200 demandes) suivies de celles des Afghans (12 000) et des Somaliens (11 000). Les ressortissants des pays en guerre cherchent protection dans des pays sûrs, la détérioration des conditions de sécurité étant la cause principale de leur exil.
Antonio Guterres, le Haut Commissaire, exhorte les pays industrialisés à ouvrir grand leurs portes à ces personnes qui ont « un réel besoin de protection internationale ».

Les États-unis restent la destination la plus souhaitée avec 13 % du total des demandes. La France est le deuxième pays d’accueil avec 10 %, soit 19 400 demandes, suivie par le Canada (18 700), le Royaume-Uni (17 700) et l’Allemagne (12 000).

Le rapport intitulé « Niveaux et tendances de l’asile dans les pays industrialisés, premier semestre 2009 » est consultable en anglais sur www.unhcr.org/statistics.
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